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Le Moulin Richard de Bas

  • Amandine
  • 20 sept. 2016
  • 4 min de lecture

Hey!


Cet été, j’ai décidé d’aller découvrir des coins de l’Auvergne que je n’étais jamais allée voir. Alors j’ai commencé par aller à Ambert. Mais plus spécialement le Moulin à papier Richard de Bas.



Je vais donc vous montrer, à travers les quelques photos que j’ai prises ainsi qu’un petit cours d’histoire arrangé à ma sauce, ce bel endroit qui m’a énormément intéressé.


Je ne sais pas si je vous l’ai déjà dit mais je suis une férue d’histoire. J’adore savoir comment nos ancêtres vivaient dans l’ancien temps. Toutes les légendes, tous les contes et même tous les potins qui concernent le passé m’ont toujours fasciné. Alors me retrouver dans ce lieu chargé d’histoire… Vous comprendrez mon émerveillement devant chaque élément que la guide a pu me montrer.

Donc let’s go pour mon petit cours d’histoire!

Le moulin Richard de Bas a commencé son travail de fabricant de papier en 1326. Il s’agit de l’un des premiers moulins à avoir créer du papier à partir de matière végétale, grâce à trois familles : les Montgolfier, Malmenaide et Falguerode. De retour de croisade, ces familles ont voulu appliquer des pratiques apprises auprès des Arabes en s’aidant des cours d’eau des environs. Plusieurs moulins se sont alors construits dans cette région. On peut d’ailleurs dire qu’Ambert et ses alentours sont étroitement liés à l’expansion du papier en France.


Le dernier papetier de ce moulin est décédé en 1937 et la production s’est suspendue. Puis en 1942, ce lieu, autrefois plein de vie, est ouvert au grand public afin que le savoir et l’histoire imprégnés dans les murs du moulin ne disparaissent pas.

La visite


Tout d’abord, nous avons commencé par faire la visite des pièces où vivaient les maîtres papetiers, leur famille ainsi que leurs jeunes apprentis. Et même si ce moulin est connu pour avoir fourni les feuilles pour une grande partie de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (d’après ce que j’ai cru comprendre), ces familles ont vécu dans la pauvreté. Leur travail est très physique, très fatigant. Le froid et la nuit étaient également leurs ennemies. Le plus impressionnant est que les gérants du musée ont réussi à rendre ces pièces vivantes grâce à des objets d’époque. D’ailleurs, de nombreuses anecdotes révélées par notre guide ont fait que j’étais suspendue à ses lèvres durant toute la visite ^^. Mais pour les connaître, il vous faudra aller demander sur place. Non, non... Le chantage ne marche pas avec moi!

Nous avons ensuite pu retracer l’histoire du papier à travers une exposition qui montrait le cheminement du papier jusqu’en Europe, en partant de la Chine et en passant par le Moyen-Orient. Il faut absolument la voir de ses propres yeux car cette exposition est vraiment incroyable. Surtout avec la reconstitution d'une fresque qui explique le cheminement de l'histoire du papier.


Mais le plus incroyable et, je pense, le plus magnifique est que ce moulin est toujours en activité. Une fabrication artisanale comme au XIVème siècle, avec le même fonctionnement et les mêmes méthodes de fabrication. Durant la visite, on peut observer les maîtres papetiers fabriquer ce fameux papier. Il faut d’ailleurs savoir que pour fabriquer ce papier, cette petite usine artisanale utilise des fibres végétales que contient le vieux coton. Elle se sert surtout du tissu blanc mais quelques fois, les fibres colorées sont de sortie. Alors si vous retrouvez des vieux linges chez vous, vous pouvez en faire don à cette petite entreprise.

Et donc pour se faire, les fibres végétales sont écrasées grâce à un mécanisme dont la roue du moulin est la principale actrice. C’est grâce à son fonctionnement qu’un tronc, taillé d’une certaine façon, met en mouvement les « maillets » (sorte d’énormes marteaux) qui viennent aplatir cette matière et forme une pâte qui deviendra alors le futur papier. Mais avant cela, cette pâte devra passer par plusieurs étapes, de l’égouttage au séchage, pour arriver à la feuille blanche et lisse que nous connaissons tous.

Après avoir fait cette visite riche en histoire, je suis allée me balader autour du moulin et il faut dire qu'il y avait une très belle vue et de très beaux endroits.


On peut aussi accéder à un parc naturel juste en dessous, qui est bordé par tous les anciens moulins.

Il y a d'ailleurs, sous un abri, tous les emblèmes des anciens moulins regroupés, avec le matériel de fabrication qui les caractérisaient.

Et bien sûr, moi qui suit très enfantine, j'ai eu un petit fou-rire devant le nom d'un des moulins: Les Crottes. Mais pour ma défense, qui oserait donner ce nom à sa marque...? Preuve à l'appui!


Sinon, plus sérieusement, après la visite du moulin, une promenade pour découvrir les paysages aux alentours d'Ambert est proposée.

Voilà c'est tout pour moi aujourd'hui. J'espère que je vous ai donné envie de visiter cette belle région d'Auvergne. Je vous assure que ça en vaut le détour. Je vous laisse avec un beau paysage auvergnat.

Bye! ♥


Ps : Voici 2 chansons que j'ai écouté dans la voiture pour aller jusqu'à Ambert : Mama Said de Lukas Graham et False Alarm de Matoma. Bonne écoute! ^^





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