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“Rire à chaudes larmes, pleurer à se tordre.”

  • Marie Jeanne
  • 18 oct. 2016
  • 4 min de lecture

citation du titre: Jules Renard / Journal 1893 - 1898


Hey !

S’il y a une chose que l’on ne peut m’enlever, c’est mon trop-plein de sensibilité. Je crois que j’ai plus pleuré en 20 ans pour des choses niaises que je n’ai lu de livres, et ce n’est pas peu dire. Mais s’il y a bien une chose pour laquelle je deviendrai une véritable madeleine se serait avec les films. Il n’y a pas un film devant lequel je n’ai pas pleuré de joie, de tristesse ou de dégoût; mais certains remportent tout de même la palme d’or des litres de larmes versés par Marie Jeanne.



Nos étoiles contraires :

Bon d’accord, on a quasiment tous pleuré à la mort du personnage principal (oui, c’est l’art de spoiler sans trop en dire). Mais non, j’ai tendu à faire dans l’original et j’ai pleuré à chaque lettre envoyée. Peut-être parce que les relations épistolaires m’émeuvent particulièrement ou simplement pour le principe d’exposer un rêve, qui de toute évidence, n'est quasiment pas réalisable d’un point de vue humain. Double dose de larmes donc, et ça nous vaut bien une petite citation:


“Certains infinis sont plus vastes que d’autres, nous a appris un écrivain qu’on aimait bien, Augustus et moi. Il y a des jours, beaucoup de jours, où j’enrage d’avoir un ensemble de nombres infinis aussi réduit. Je voudrais plus de nombres que je n’ai de chances d’en avoir, et pour Augustus Waters, j’aurais voulu tellement plus de nombres qu’il n’en a eus. Mais, Gus, mon amour, je ne te dirai jamais assez combien je te suis reconnaissante de notre petite infinité. Je ne l’échangerai pas pour tout l’or du monde. Tu m’as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j’en suis heureuse. Hazel Grace."

Hazel à Augustus




La couleur des sentiments :

Je crois que ça se passe d’explications. À la fois drôle et poignant, si tendre mais tellement dur, je crois que c’est LE FILM sur lequel j’ai le plus pleuré et je me demande encore comment il est possible que je me souvienne de tant de détails qui auraient dû être brouillé par mes yeux humides. C’est une grande leçon de vie, que plus d’une personne devrait regarder ou même lire. Je crois que si j’avais du faire face à tant de méchanceté gratuite, je n’aurais pas été aussi loin que ces femmes.


"“Tu es belle, tu es gentille, tu es intelligente". Rappelle-toi. N'oublie jamais ça.”

Mona




Écrire pour exister :

Je ne suis pourtant par fan d'histoire vraie rescénarisée pour donner quelque chose de potable sur petit écran. Mais là, on est dans le plus que potable: dans le génial même. Je ne sais pas si c’est l’amas d’espoir présent de ce film qui m’a le plus touché ou si c’est simplement l’amour qui s’en dégage. Abordant un sujet fort également, tel que les guerres de gangs, ce film est et restera l’un de mes films préférés rien que pour sa justesse et sa façon de vous en envoyer plein la tronche, en restant derrière un écran.


“Y’a personne qui veut écouter les ados, ouais, tout le monde pense qu’on devrait être heureux simplement parce qu’on est jeune et ils voient pas les guerres qu’on mène au quotidien. Un jour, ma guerre s’arrêtera et je resterai vivante, et je tolérerai plus d’être maltraitée par qui que ce soit. Je suis forte.”

Ecrire pour Exister.



Now is good :

Un très beau film sur la vie et la maladie, extrêmement dur puisqu’on s’attache très vite à un personnage qui nous échappera de toute façon à la fin de l’histoire. Mais ce n’est pas ça qui m'a le plus touché. C’est plutôt la relation entre un frère et sa sœur. Et c’est vraiment au moment des adieux entre les deux que je n’ai pu retenir mes larmes. Expliquer la mort à un enfant n’a rien de simple je pense, mais c’est fait avec tellement de douceur et d’humour que ça reste unique et magique. Tant qu'on y est, est-ce qu'on évoque la bande originale du film où ça va aller ?


“Au revoir , Tess. Viens me hanter si tu as envie. Ça ne fait rien.”

Cal



Le temps d’un automne :

Si je devais m’attacher à une personne, ce serait Landon. Je ne crois pas qu’il y est eu plus fort personnage à affronter la mort comme il l’a fait. Et même s’il reste un voyou mal élevé, toujours près à défier la loi; j’ai complètement fondu sur sa demande en mariage de la dernière chance. Sans compter qu'il s'est plié en quatre pour réaliser chacun des rêves de Jaimie, quitte à la faire passer avant tout.


“Je suis malade, tu sais ce n’était pas si dur, je le vivais plutôt bien, je l’avais accepté et puis tu es entré dans ma vie. J’ai peur de ne plus être avec toi.”

Jamie à Landon

Je te promets - The Vow :

Et puisqu’on parle de mariage, voilà le plus triste de tous les mariages télévisés auxquels j’ai eu à assister. Et c’est dès les vœux - c'est-à-dire vers les cinq premières minutes - que je me suis mise à sangloter. J’aurais aimé que les mots de Léo me reviennent mais bon, apparemment c’est un peu trop tard maintenant. Mais il n’y a pas que ces mots écrits sur des menus de restaurant qui sont touchants, toute l’histoire: oublier quelqu’un qui vous aime sans que celui-ci ne vous laisse partir reste quand même sujet à une avalanche de larmes.


“Je me souviens un soir, elle m’a dit en chuchotant, comme à elle-même : « Je t’aime Léo. » Il y a eu un long silence, c’était la première fois qu’elle le disait et j’essayais même pas de répondre. Je voulais que ses mots continuent de résonner à mes oreilles.”

Leo.



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